Home Sweet Home ! Grand bonheur et la sensation de l’avoir bien mérité…
C’est sans regret que je m’éloignais de San Francisco, avec un vol Air France quelque peu désorganisé pour l’embarquement, et en retard de 30 minutes. Ça n’est pas énorme, certes, mais quand on doit voler 11h…
En rentrant dans l’avion, ô vision d’horreur, pas de petits écrans individuels sur l’arrière des sièges. Ouh là! Ca va être long je le sens. je cherche des yeux un grand écran collectif, il n’y en a pas. Ils ont des petits écrans (vraiment petits) collectifs au plafond dans les couloirs, manque de bol, je suis juste en dessous, et l’autre est trop loin pour que je puisse bien voir. Je suis assise à côté de deux ados très agités et mécontents de ne pas avoir leur écran, et qui ont bien l’intention de le faire savoir à la terre entière. Ô Joie.
On décolle et les perturbations ne tardent pas à se faire sentir, je me dis que c’est pour la phase de décollage, mais nous avons eu des perturbations assez importantes pendant pratiquement toute la traversée des États-Unis. 5-6h, quand tu crois que tu vas finir écrasée comme une mouche, c’est un peu long, j’avoue. Et puis du coup les écrans au plafond ne marchaient plus…Mais bon à ce point du vol, je ne comptais plus vraiment sur les divertissements. C’est là que tu te dis que, quand même, un I-Pad, ça pourrait toujours servir. Lorsque le personnel de bord a pu se tenir debout, ils nous ont servi à manger, et je demande toujours le truc qui me paraît le plus “safe” dans le menu. Des pâtes à la provençale. Je veux dire, quand même, je ne vois pas comment on peut rater des pâtes, même avec les pieds et dans le noir. J’ai pas osé demander la technique au stewart. Après j’ai essayé de dormir sur leur siège des plus inconfortables, mais il faisait froid et je n’avais pas de couverture. Un peu mystifiée quand même… il y en a même chez Corsair ! Je me suis aperçue que les ados d’à coté en avaient, peut-être ai-je été simplement oubliée à la distribution. Toujours est-il qu’entre l’inconfort et le froid il m’a été impossible de fermer l’œil et que le vol a été particulièrement long et pénible, en plus d’être angoissant et inconfortable. C’est dommage, je m’étais dit qu’Air France, c’était forcément plus rassurant pour passer un bon vol.
Arrivée à Roissy, qui était particulièrement blindé (week-end de vacances d’été… où avais-je la tête?) je m’empare de ma grosse valise pour sauter dans un taxi, qui m’explique qu’il y a beaucoup de bouchons et qu’on peut faire un détour pour gagner 45 minutes. Pressée de rentrer, j’accepte, et me retrouve à devoir payer 90 € de taxi (normalement c’est 50)… ça sent un peu la quenelle, non?
Et là ô grand bonheur, j’ai ouvert la porte de mon petit appart parisien et me suis roulée dans mon lit… Ça n’est pas Versailles mais c’est chez moi, et ça me fait un bien fou de m’y retrouver.
1 commentaire
Heuresement que c’est un vieux post, sinon, t’aurais pas eu d’excuses de voler avec une compagnie aussi nulle! 😀
N’empêche pas de vidéo, de couvertures et de (bonnes) pâtes! :/