L’anti-fatigue

Je vous en parlais un peu dans mon article sur “Comment se réveiller au top“, en ce moment, pas évident d’avoir une bonne tête ! Je trouve cet hiver long, triste et froid (bon en même temps c’est l’hiver et je déteste cette saison donc rien d’ étonnant), et je vois mes cernes se creuser, ma bonne humeur s’estomper, mon énergie aspirée.

J’ai beau tester pas mal de produits très bien, je pense qu’à un moment si ça ne va pas très bien “dedans”, que le corps est fatigué, que la tête n’arrive plus à suivre le rythme, on ne peut pas vraiment rayonner à l’extérieur.  Non pas que je sois le sosie de Miranda Kerr au printemps, mais en ce moment, quand je me regarde dans le miroir, j’ai tout de suite le sketch de Foresti en tête (celui ou elle essaye de tenir son visage parce que tout part en ruine). Du coup je mets de la crème mais ça ne suffit pas. En vacances au soleil, je triche ; je mets une paire de lunettes de soleil façon masque de mouche et je peux bien avoir une mine déconfite et les cheveux un peu gonflés toute la journée, personne ne me voit ! Mais à Paris te balader avec ça en mars, ça ne passe pas des masses (Il pleut meuf!). Bref j’ai remarqué que chez mes copines aussi, il y avait une surdose de stress, de fatigue, de morosité. Ce n’est pas la meilleure époque de l’année : noël est loin derrière nous, et les grandes vacances sont encore un peu trop dans le futur. On tire un peu la langue et c’est bien normal.

Ici je vous donne quelques petits trucs pour lutter contre la fatigue. Le problème c’est que je ne les suis pas actuellement alors qu’ils font une nette différence pour moi niveau énergétique. Vous les écrire ici me permets de me motiver à reprendre cette hygiène de vie parce que c’est stupide d’avoir les clés en main et de ne pas les utiliser. Si vous voulez vous y remettre aussi, dîtes-le moi que l’on se motive mutuellement !

Alimentation : Un point essentiel dans notre santé c’est notre alimentation. Nous le savons et EL Banjo et moi l’avons testé et approuvé, mais récemment avec notre déménagement, nous avons souvent pris des trucs à grignoter (au début, parce que tout le matériel de cuisine était dans les cartons et ensuite parce que notre notre nouvelle cuisine n’était pas équipée). Les mauvaises habitudes du “tout prêt” et “vite fait” ont vite refait surface, et mon goût pour les gourmandises aussi. Avant le déménagement nous étions en mode fruits, légume et poisson et même si c’est difficile de s’y mettre (ou du moins de supprimer le reste), ça titille un peu pendant 2 semaines et après on regagne une telle énergie, comme si le corps s’était libéré de choses toxiques, on se sent plus léger (au propre comme au figuré). Après il faut voir ce qui fonctionne pour vous, je ne suis pas nutritionniste et c’est en fait mon endocrino qui est aussi nutritionniste qui m’a donné quelques conseils qui ont bien fonctionné pour moi. Le truc c’est de les suivre à long terme et quand on est épuisés c’est moins simple. Mon plus grand plaisir c’est quand même un bon jus de fruit pressé le matin. Je peux me passer du reste avec un peu de volonté.

Le sport : Je fais une heure de stepper par jour (heureusement, je n’ai pas perdu l’habitude d’en faire pendant le déménagement) et j’essaye de caser d’autres choses (la danse et des abdos-fessiers) quand mon emploi du temps me le permets. Ça ne me sculpte pas un corps de rêve, mais je pense que ça aide à maintenir un poids stable, ça améliore mon endurance et limite l’installation de la cellulite. Accessoirement, c’est sensé m’aider à mieux dormir, mais je ne suis pas sûre des effets sur moi. Le seul sport qui m’a aidé à vraiment mieux dormir c’est la natation (tiens, il va falloir méditer la question !).

Le sommeil : Dormir mieux et plus longtemps, c’est mon rêve. Pendant plusieurs années je ne dormais plus que 4h par nuit. J’étais littéralement une épave. L’an dernier, qui a été une année plutôt fun et pas trop stressante pour moi, j’ai réussi quasiment à avoir une routine de 6-7h par nuit. J’avais l’impression d’avoir gagné au loto. De regagner des années de vie. Et puis là, depuis janvier où je suis particulièrement stressée, je suis retournée à 5h par nuit en moyenne: ma mémoire s’en ressent, mon système immunitaire est affaibli, ma vivacité s’éteint. Je n’ai pas vraiment de truc qui marche particulièrement bien pour moi à part : le silence (chez nous c’est impossible, donc boules Quiès !), prendre un bain avant d’aller au lit, essayer d’aller au lit plus tôt, respirer et me concentrer sur la respiration du ventre, croyez-moi, j’ai tout essayé mais pour le moment je n’ai pas vraiment de remède miracle. Le seul moment où je fais des nuits normales, c’est en vacances. Je suppose donc que mes insomnies sont dues au stress du quotidien. Je suis aussi convaincue que le fait d’avoir un vrai rythme niveau lumière du jour (par exemple à Bali le soleil se lève et se couche tôt) m’aide à avoir un rythme naturel de sommeil qui suit logiquement la lumière du jours alors qu’à Paris, l’hiver il y a peu de différence entre la nuit et la grisaille du jour. Du coup je me suis demandé si les simulateurs de lumière du jour aidaient à avoir un rythme. Certains d’entre vous ont-ils essayé ?

Take a break : Je vois beaucoup de mes proches (et moi y compris) qui ne veulent pas “céder”. Pas céder à la fatigue. Ils et je dirais surtout ELLES y voient une certaine fierté. Il faut être une super maman (ou un super papa), une femme idéale, une bonne cuisinière, l’employée du mois, entretenir sa maison, faire sa paperasse, penser à TOUT. Tout le temps. Sans relâche. On pense à cet été. On pourra profiter de son mec et de ses gosses pendant deux semaines. Ça va être top. Ouais mais non. C’est maintenant qu’on n’en peut plus, c’est maintenant qu’on a froid, qu’on a une grippe qui traîne depuis trois semaines, qu’on bûche sur un truc chiant au boulot sans vraiment voir de résultat spectaculaire, c’est maintenant que l’on est épuisé. Et oui on n’a pas trop les moyens d’arrêter le cycle infernal, mais quand on est comme ça, qu’on arrive proche du point de rupture, à mon avis il faut savoir s’écouter et s’arrêter. Mettre sa cape de super-héros que la société nous demande d’être au vestiaire et recharger les batteries. Rester une semaine au lit, partir une semaine au soleil, aller voir les amis, aller pratiquer les loisirs que l’on aime. Lâcher prise. Parce que si l’on n’appuie pas sur pause on risque de se retrouver un jour à l’arrêt. Prenez soin de vous.